Ce site, dont je loue l'existence à un CMS qui s'appelle Weebly (un concurrent de WordPress), utilise, à ma connaissance, 9 cookies qui sont fonctionnels ou statistiques, et qui ne me permettent que de savoir combien j'ai de visiteurs (environ 70 par mois) et les pages qu'ils ont regardé, sans moyen de savoir qui a lu quoi.

A une époque j'y avais ajouté Google Analytics dont on me disait grand bien, et puis entre les ennuis (légaux) que ça m'ajoute, la complexité de ce « truc », et le peu de connaissances supplémentaires que ça m'apporte, je l'ai supprimé. Google n'a pas besoin de savoir que vous vous intéressez à la philosophie.

Par ailleurs, lorsque je regarde ce que fait un gestionnaire de cookies qui semble réputé puisque WordPress l'a ajouté à ses plugins en disant que c'est l'un des plus utilisés, qui porte le nom insolite de tarteaucitron, il m'a l'air de ne gérer que les « services tiers » mais pas ceux natifs du site web.

Or ce site ne fait pas appel à des services externes, ne contient pas de publicité, hormis celle de vous montrer mes possibiilités de réflexion et rédaction. La seule chose qu'on pourrait lui reprocher est d'être situé en Californie.

Partant de là, je n'ai pas moyen de vous demander si vous êtes d'accord avec ces quelques cookies, dont j'ignore si Weebly en fait autre chose que ce qu'ils disent, et que si ça vous inquiète ou dérange, je vous invite à le quitter tout de suite et ne jamais y revenir. C'est pas comme si ce qui est publié sur ce site vous était indispensable, je suis certain que vous vous en passerez très bien. A la limite, si j'avais des centaines de milliers de visiteurs, je comprendrais que vous soyez inquiet d'ignorer quelque chose qu'ils savent, mais là, pour 70 lecteurs, est-ce bien votre motif de curiosité ?

D'après ce qu'indique la réglementation sur la RGPD, il me semble que je suis « dans les clous » en vous expliquant, j'espère clairement, ce que je fais du peu que je peux connaître de vous (que vous existez), et qui pourrait en savoir davantage à mon insu.
Car foncièrement je ne vois que deux problématiques possibles à informer une société étrangère de vos centres d'intérêt : soit un moyen économique qui permet une étude de marché pour présager quels produits lancer, qui vous plairaient, soit un moyen politique en s'informant de la culture d'un pays étranger afin de présager de ce qu'ils aimeraient qu'on leur dise, et qui pourrait influencer leur culture sous l'angle comportemental ou idéologique (le terme académique est le "soft power").
Or si cette société s'imagine qu'un échantillon de 70 personnes le permet, je lui souhaite une pleine réussite, car elle mise sacrément sur la chance.