Nous aimerions tous avoir une vie professionnelle joyeuse, plaisante, enthousiasmante, motivante, et en particulier nos patrons car nous serions certainement plus productifs ainsi.
Hélas certains en souffrent, sont trop stressés soit en rythme soit en pression, perdent le sens de leur effort, rencontrent des conflits de valeur, et se demandent s’il faut continuer, se résigner, ou partir.
Le cas extrême, la « brisure », est le burnout. On s’en relève avec difficulté.
L’époque où les travailleurs se liguaient contre des employeurs incompétents est révolue, de nos jours, avec l’essor de la RSE, employeurs et employés sont parties prenantes, et cherchent ensemble des solutions pour que l’activité convienne à tous.
Or il est complexe de concilier des visions du monde divergentes, des aspirations à de l’autonomie, une liberté d’agir, et des contraintes économiques, managériales, avec parfois des réorganisations.
Nous croyons donc qu’un remède possible serait d’apprendre à penser, non pas en dictant ce qu’il faut penser comme une « bien-pensance », mais en apprenant à apprendre, à raisonner, et à vivre avec plaisir en société. Se donner un espace de pensée.
Car trop souvent, certains en ont leur conception très personnelle, quelquefois étriquée, et veulent l’imposer aux autres, avec la menace de les exclure de leur société s’ils ne s’y soumettent pas. C’est le principe de l’esprit sectaire qui exclut l’ouverture aux idées étrangères.
Ce désaccord, au lieu d’induire un dialogue visant un consensus, ou une « suspension de jugement » (époché), conduit alors à la rupture, à écarter les importuns, ce qui entraîne parfois des revanches ou des vengeances. La société se scinde, se désagrège, se diabolise.
Qui peut bien désirer une telle finalité ? Mais qui a pu apprendre à dialoguer quand on voit les exemples de débats à la TV où on s’accuse et se récuse ?
Êtes vous plutôt désireux de cohérence et d’harmonie ? De savoir opposer des raisonnements forts, solides, bien étayés, à des raisonnements faibles, vulnérables, faits d’arguments fallacieux trompeurs ?
Avez-vous envie d’une alternative constructive à la docilité, la révolte, ou la rébellion ?
Solution
Il n’y a pas de méthode connue et enseignée pour apprendre à penser, ceux qui s’y consacrent par métier tendent à le pratiquer comme un art se transmettant de maître à disciple.
Nous proposons donc un apprentissage pratique, empirique, sur la base d’étude de textes, leur critique, réalisée collectivement pour s’appuyer sur le « sens commun », ou en termes plus modernes, l’intelligence collective.
Puisque dans la pensée, il y a en premier lieu le discernement et la compréhension des informations que nous recevons, donc la capacité d’intelligence, mais aussi celle du doute, de la méfiance.
Penser, dans son sens latin originel, c’est peser, examiner, et acheter ; dispenser étant le fait de vendre et gérer sa boutique. Puis la pensée est cogitation, agitation de l’esprit, et on s’agite mieux à plusieurs que seul.e, c’est plus convivial. Enfin il y a la réflexion de l’esprit, qui se réfléchit mieux dans l’écoute d’un interlocuteur et de ses commentaires que dans l’imaginaire individuel, qui doit penser comme s’il était plusieurs à lui tout seul.
Et c’est alors là que commence le dialogue, que les uns cherchent à comprendre les idées des autres, leurs problématiques, et s’associent ensemble pour leur apporter un éclairage.
L’ennemi n’est pas l’autre, c’est l’ignorance et l’incompréhension, voire l’ancrage dans des croyances.
La formation se déroule donc en 18 séances de deux heures environ, où l’un des participants est choisi pour en être le « greffier », noter ce qui se dit, et rédiger ensuite un compte-rendu de la discussion, afin que chacun puisse réaliser l’écart entre sa pensée, son discours, et ce qu’il en subsiste après écoute. Cet exercice rédactionnel participe à l’apprentissage de l’expression écrite.
Le coût de la formation est de 800 € (TTC) en individuel, à la condition d’un minimum de 5 participants. Les ateliers pourront se tenir en présentiel, soit dans un site dans le Mâconnais, soit dans celui du groupe s’il est facile d’accès, ou sinon en vidéoconférence. Les frais de déplacement seront en sus.