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Philosophie et entreprise

Mon profil Linkedin et l'introduction de la page Wikipedia sur la philosophie décrivent bien ce que je fais mais pas ce que j'apporte et à qui.

Si au début Xénophon et Aristote s'intéressent aux "entreprises" qui étaient alors 'individuelles', propres à la 'maison', et que plus tard on va trouver Adam Smith, Karl Marx ou Simone Weil pour s'y pencher, la philosophie a particulièrement 'boudé' l'entreprise, voire l'a méprisée.

Car si la philosophie s'est surtout intéressée à l'individu, son existence, son être, elle s'est aussi intéressée à la cité, à la politique, et comme l'entreprise fait partie de la cité, est une « personne morale », est le cœur de son fonctionnement économique, et que l'individu a besoin de cette économie, la philosophie doit s'intéresser à ces « maisons » qui produisent ce que l'homme consomme, par le fait des hommes qui y travaillent les matériaux et informations.

Et ce qui tombe bien, c'est que des entreprises commencent à s'intéresser à la philosophie aussi, car elles y trouvent des ressources utiles à leur besoins : la facilitation du dialogue, l'émergence d'idées claires (le brainstorming est en perte de vitesse), la cohésion des équipes, un regard « divergent » sur leur activité qui leur donne de la profondeur, du relief, des approches méthodiques de leur déontologie, et une lecture critique et herméneutique des documents qu'elles produisent.
En effet sur ce dernier point, il est devenu contre-productif de communiquer avec un discours « bullshit » que tout le monde sait à présent reconnaître comme une imposture. Les paroles doivent être alignées avec les actes, et prendre garde aux interprétations que les auditeurs vont en faire.

Le travail du philosophe n'est donc plus que contemplatif, de recherche de théories, il devient également pratique : de conseil, d'analyse, d'audit, de formation, d'information.

A une époque les aristocrates et les monarques (exemple de Christine de Suède avec Descartes, ou d'Alexandre de Macédoine avec Aristote) s'adjoignaient des penseurs pour inspirer leur gouvernance du corps social... quels bénéfices pouvaient-ils en tirer ?

Photo
Christine de Suède en conversation avec René Descartes, peinture de Pierre-Louis Dumesnil.
Un dirigeant ou gouvernant ne se pose pas les questions « quoi » et « comment » mais « vers où » et « pourquoi ». Il doit assurer le « conatus » (pérennité) et développement de la société dont il a la charge, en se sentant souvent seul dans son rôle. Or la philosophie permet de comprendre des concepts (eg. liberté, valeur), vise à contempler pour établir des théories, donc savoir pourquoi nous faisons nos choix. Comme le dit Aristote indirectement, c'est une libération de la souffrance d'être dirigeant, responsable d'une maison. Donc elle aide a être responsable de ses choix, situation de l'homme libre pour Hobbes.

Intéressé.e par cette démarche ?

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