Le beau est affaire de goût. Certains ont des goûts raffinés, d'autres ont plus de mal à percevoir les nuances, beaucoup croient beau ce que la critique prétend savoir de la beauté, lorsque ça n'est pas un effet de mode. Il est moins risqué de suivre les modes, il faut être capable de raffinement pour être original. Mais un original qui a du talent, de l'habileté, peut réussir à lancer une mode, c'est ce dont rêvent toutes les start-up.
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Le bien est aussi ce qui est bon. Certaines langues ne distinguent pas ces deux mots. L'opposé est d'être mauvais, néfaste. Ce qui est bien est donc bénéfique. Mais ce qui est bénéfique n'est pas toujours connu par celui qui cherche un bien. Il lui faut parfois le conseil d'un expert, ou de quelqu'un qui le déniche pour lui. Il ne faut donc pas chercher à vendre pour vendre, mais proposer à la vente des biens (ou services) qui vont être bénéfiques.
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Le juste est à la fois ce qui est vrai et ce qui est équitable. Mentir est donc injuste, voler l'est aussi. Il paraît habile d'être escroc ou un imposteur, mais on finit toujours par se faire connaître comme tel, et on perd alors toute sa clientèle. Le choix réside donc dans le gain facile ou la prospérité pérenne, l'avarice ou la libéralité, l'égoïsme ou la concorde. Un commerçant vertueux aura plus de mal à décoller mais s'assure une réputation qui lui garantira un meilleur « portefeuille » de clients, car si ceux-ci, en plus de satisfaire leurs besoins, ressentent une fierté pour vous avoir choisi, vous les reverrez.
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